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Pac-Man World 3 | Test PSP

Après deux opus pratiquement passés inaperçus sur les précédentes consoles de Sony, Pac-Man s'offre une version portable pour sa troisième aventure en 3D. Au programme, un jeu sensiblement identique à sa version de salon. Dans ses qualités, mais aussi et surtout dans ses défauts. Voyez vous-même…

Un jeu sans Leymergie

Qu'est-ce qui est rond comme un ballon et jaune comme un citron ? C'est notre ami Pac-Man ! Depuis sa création en 1980, Pac-Man s'est divisé en une multitude de titres plus ou moins intéressants. Aujourd'hui, il fête son 25ème anniversaire en compagnie de Ms.Pac-Man et Junior quand soudain, notre héros se voit téléporté dans le Monde des Spectres par son ancien ennemi juré : Orson. Ce fantôme grisâtre lui annonce que l'infâme Erwin menace l'écosystème dans le seul but de créer la plus gigantesque armée de robots. Pour contrecarrer ce plan diabolique, Orson propose une trêve au héros glouton suivie de deux objectifs. Le premier est de retrouver les deux fantômes acolytes, Pinky et Clyde. Le second, bien plus primordial : sauver le monde !
PAC MAN sur un pont Vue de dessus Dans un dongeon
Après une vidéo d'introduction plutôt sympathique et qui reste dans la moyenne niveau réalisation, le joueur se retrouve embarqué dans un jeu de plates-formes aux couleurs chatoyantes. Le scénario pourtant totalement banal pourrait plaire même aux plus réfractaires tant certains dialogues font mouche. Lorsque Pac-Man nous annonce qu'il ne fait que poursuivre les fantômes ou se faire poursuivre à son tour, le coté nostalgique se met à vibrer. Les développeurs le savent et c'est avec un certain enthousiaste que l'on retrouve cette nostalgie un peu partout dans le jeu, à commencer par certaines phases de gameplay. Un des premiers ajouts de ce troisième opus en 3D est la présence de tourbillons portails, permettant la venue de plusieurs fantômes bien décidés à se nourrir d'une certaine grosse boule jaune. Pour vous en débarrasser, il vous faudra trouver la Pac-Gum la plus grosse qui vous permettra de les effrayer et de les engloutir : comme au bon vieux temps ! Tout y est. Les bruitages, la couleur bleue des fantômes fuyards et les petits yeux qui s'échappent du spectre précédemment dévoré. Un bonheur… la première fois. Mais au bout de la vingtième, on se lasse et on répète inlassablement les mêmes actions. C'est d'ailleurs le défaut fil rouge de ce jeu : tout y est extrêmement répétitif.

Pac-Man of Persia

D'autres nouveautés font leur apparition. Désormais Pac-Man peut se concentrer et se mettre en boule façon Sonic (à la limite du plagiat), malheureusement le personnage déjà très vif devient ici incontrôlable. A utiliser avec une extrême vigilance ! Dans la catégorie "la vie en boule, c'est plus marrant", Pac-Man peut aussi rebondir sur divers objets. Boutons à actionner, piliers à enfoncer, rien ne lui résiste. Au bout de trois rebonds, vous aurez le droit à une attaque marteau plutôt efficace. Même si le coup de poing de base se révèle être la meilleure des armes, après les Pac-Gum spéciales…

Quatre types de Pac-Gums spéciaux seront disponibles tout au long de la partie. La première vous permettra d'électrocuter façon "Empereur Palpatine" vos ennemis. Une arme de prédilection contre les robots. La seconde donnera une belle armure chromée à votre Pac-Man qui bénéficiera d'une invulnérabilité temporaire et salvatrice. La troisième n'est autre qu'une attaque Super Marteau rendant vos rebonds très explosifs. Enfin, la dernière des Pac-Gums est sans doute la plus intéressante autant visuellement que dans son utilisation puisqu'elle vous permettra de dessiner un cercle avec les mouvements de votre héros. Une fois que deux extrémités se rejoignent, tout ce que ce cercle entoure sera victime d'une grosse explosion. Jouissif !

Les Pac-Gums ne sont pas les seuls éléments "nouveaux" du jeu puisque désormais, notre idole jaunâtre aura la capacité de grimper sur des corniches et de se balancer sur certaines branches d'arbres ou barres décoratrices. Cela ne vous rappelle rien ? Depuis la sortie de Prince of Persia : Les Sables du Temps sur PlayStation 2, tous les jeux à la troisième personne se sentent obligés d'inclure cela dans les mouvements du héros. Malheureusement, Pac-Man n'est pas très libre de ses mouvements. Une fois accroché à une rambarde, il ne fait que tourner jusqu’à ce qu'on lui ordonne de sauter. Impossible de choisir la direction du saut ou de changer l'emplacement du héros. Dommage.

Un jeu en retard de dix ans


De l'électricité Tue un boss Saute

Maintenant que nous avons parlé des possibilités et du contexte, passons directement à ce qui fâche : l'intérêt. L'impression de se retrouver devant un Super Mario 64 du pauvre, en bien meilleure forme graphiquement parlant bien entendu, est très vite ressentie. La progression dans les niveaux est répétitive à outrance. On collectionne les différents fruits, dont quelques-uns cachés dans le décor, on se bat contre des monstres et on saute de plates-formes en plates-formes pour arriver à la ligne d'arrivée, souvent représentée par quelques lignes de dialogue ou, plus rare cependant, un boss. Il est bien dommage de constater qu'avec la sortie des nouvelles franchises de la plate-forme comme Jak, Ratchet & Clank ou Sly Racoon, certains développeurs se reposent encore sur leurs lauriers avec un concept qui non seulement a déjà depuis longtemps fait ses preuves mais qui, en plus, souffre de défauts rédhibitoires.

Sur PlayStation Portable, la progression ne serait pas trop un problème puisqu'elle s'adapterait bien au concept de "la petite partie dans le métro". Sauf que les niveaux sont longs et dépourvus de points de sauvegarde ! Il vous faudra le finir si vous voulez sauvegarder, ce qui prend pas mal de temps, environ 30 minutes pour chacun. Sans compter sur votre expérience personnelle, aux variantes "vitesse" et "maîtrise" totalement imprévisible. Ajoutez à cela une difficulté très inégale, vous proposant plusieurs vies mais ne se privant pas de vous offrir des passages très retors et vous comprendrez aisément à quel point ce jeu peut être stressant. Tout cela sans vous parler de la caméra, fidèle au genre, se bloquant contre les murs et changeant brusquement de position de façon à totalement fausser vos mouvements en cours.

Dommage, car le personnage est particulièrement réussi dans sa belle robe 3D lumineuse. C'est drôle, nostalgique et plein de bonnes intentions. D'autant plus que sur PlayStation Portable, le jeu semble trouver son support de prédilection. Certes, la bande son est anecdotique, voire carrément absente de certains niveaux. Mais les nombreux effets sonores qui accompagnent notre héros sont charmeurs. Enfin, les bonus proposés ne manqueront pas d'attirer les plus fans de l'univers. Entre une rétrospective un peu bâclée des jeux de la franchise se trouvent des cartes à collectionner et la borne du Pac-Man originel. Mais le bonus le plus surprenant est sans aucun doute l'interview du créateur du personnage. Peu avare en anecdotes, cette vidéo est un vrai plaisir pour les yeux et les oreilles. Entièrement sous-titré en Français (ce qui est pourtant assez rare), voila un bonus qui ravira tous les passionnés de jeu vidéo. Mais cela donne t-il au jeu assez d'intérêt pour être acheté aux alentours de 50 € ? Rien n'est moins sur…

Conclusion

Pac-Man World 3 est pavé de bonnes intentions, mais ça ne suffit malheureusement pas à en faire un bon jeu. Très en retard sur la concurrence et nous proposant un gameplay beaucoup trop répétitif, le glouton jaune parvient tout de même à redresser la tête sur PSP où il jouit d'une bonne adaptation technique. Reste le coté nostalgique et les bonus. Plutôt maigre. Logique, lorsque qu'on se contente de dévorer des fantômes ! Une déception.

Génération v2


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Enjoy.